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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 00:39

Jo (0) Avant (1/2)

 

Cela faisait de longues semaines que Jo galérait, enfin il galérait, pas tant que ça, il avait un taf. Si on veut ! « Du taf » serait plus approprié. Ca ne correspondait pas à sa formation, mais ça c’est du luxe, c’est réservé aux très bons ou aux très riches, ou à ceux qui ont du bol, beaucoup de bol.

 

 Il n’avait jamais su ce qu’il voulait faire, professionnellement. Profiter de la vie, il voulait bien, mais grâce à quel boulot, il n’avait jamais su. A l’école, lorsque le moment de l’orientation était arrivé, il ne savait pas, et s’il devait choisir aujourd’hui, il ne saurait toujours pas. «  Il y a bien des trucs qui te plaisent ? -Ouais, pleins de trucs mais pas de quoi en faire un métier ». Pas de passion, manque d’ambition. Tout ça nuit fortement dans la société actuelle. Au collège, en classe de troisième, lorsqu’il avait dû choisir il avait choisi quasiment ce que l’on avait choisi pour lui. Il n’était ni bon ni mauvais. Le marché du travail demandait des techniciens donc Jo avait suivi les conseils du type chargé d’en donner, comme son nom l’indique le « conseillé d’orientation », un gus payé pour en donner, des conseils. Allez ! Ca critique… il ne critique pas en général, juste un peu celui-là, le sien, celui qui l’avait mal conseillé ; mais c’est facile de dire ça, ok ! En même temps, il n’est dit nulle part que le conseillé d’orientation doit donner de bons conseils, il doit juste en donner et c’est déjà pas mal. Enfin, Jo pensait, juste  comme ça pour déconner qu’en 2007 son ancien « conseillé » l’aurait orienté vers la police si Sarkozy devenait président et vers l’armée si c’était Royale qui accédait à la fonction suprême. Conseillé d’orientation ! Enfin ! « Une personne chargée de porter la parole des entreprises » serait un peu plus juste. On ne fait pas ce qu’on veut quand on est un moyen, surtout sans ambition particulière. On se dirige là ou il y a un peu de demande, point.

 

Remarquez ! Ca va un peu de faire des études pendant des années pour aboutir à que dalle, pensent les archaïques, la majorité quoi ! Si si, même tes proches, loin de l’utopie du salaire universel qui n’est pourtant que bon sens. Bon reprenons, c’est pas tout de se laisser aller à des considérations politiques quand on n’est pas sûr d’être du même avis que ses lecteurs. Donc, reprenons :

 

Toujours est-il qu’à ce moment là il fallait des chaudronniers. Et Jo s’orienta vers une classe de techniciens en tuyauterie industrielle (TI), lui qui détestait avoir les mains sales, c’est le comble, mais sur le coup, « ça ou autre chose, hein ? » s’était-il dit.

Là il avait rencontré des durs, des « chaudards », relativement sympas pour certains (faut pas exagérer non plus), mais quand même t’avais un peu l’impression que l’orientation se faisait à la gueule, au faciès. Lui seul apparemment n’avait pas la tête de l’emploi… Voilà ! C'est ça ! Son conseillé d'orientation voulait sûrement qu'il se fasse arracher la gueule par des types qui avaient des pieds à la place des mains. Non, c'est des conneries ! Faut pas être la moitié d'un con non plus pour faire TI. Enfin, il s’en tapait, il avait toujours été adaptable. Après une seconde technique, une première et deux terms il finit par obtenir son brevet de technicien. Ca ne l’avait jamais motivé plus que ça mais après avoir surmonté quelques difficultés il avait obtenu le diplôme. Pas plus motivé par cette branche en sortant qu’en entrant il n’avait pas donné suite et avait arrêté ses études sur cette victoire.    (To be continued)


eT Je ReVieNS à
KeSKiyA présente


Ou bien direct Jo(0) 2/2


 

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27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 00:30

Un an, et Keskiya encore ?

 

Des critiques fusent-elles ?

Des critiques pourquoi ?

Les trois que je vois ?             

Hé ! Sacha, disent-elles…

 

Moi, c’est pas Sacha

C’est Syl B. ; 2000,

Plus exactement 3000            

Pages vues par mois

 

Pas vues par moi !

Par toi, par mois.

Tu as la critique facile

Je ne suis pas un B.Syl

 

Sur le blog K, nul n’est superflu

Si toi tu ne viens plus             

Sûr, tes potes iront 

Et ça fera un super flux

 

Et pour l’anniversaire, ainsi nous finirons

Keskiya te lasse-t-il ?             

Si Keskiya te lasse   

Mes laitues naîtront.      


      

La critique

 

Assurément !

Il pose la question…

Sait-il compter ?

Facile, celle-là, et d’une !

 

On sait,  mon bon, on sait.

Prétentieuse, celle-ci, et de deux !

Et nous nous vîmes trois mille en arrivant au blog.

N’importe nawac ! C’est son meilleurs mois. Et de trois !

 

En est-il seulement l’auteur ? Pas  critique : question !

Je ne suis plus, là !

Et toi, tu as l’angoisse de la page blanche, du coup, tu gribouilles ! Quatre !                 

De mieux en mieux, et déjà faite de surcroît, et de cinq !

 

Qu’est-ce que c’est que ce K ? Re-question !

Tentative d’apitoiement ?

Il se fout de notre gueule, là, c’est certain ! Et de six !          

Ne te foule pas trop pour la rime, tu risques le claquage ! Sept !

 

Quoi ? Surprise !  Tu arrêtes bientôt ?   

C’est le moins qu’on puisse dire.

Quand c’est comme ça, moi, je me casse.

Là, n’en parlons pas, il est malade, la preuve est faite !



   eT Je ReVieNS à    KeSKiyA présente

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22 juin 2006 4 22 /06 /juin /2006 10:12

GABI
 


Gabi la bigote avait le béguin pour un bègue pas bégueule affublé d’un beagle.
Elle retrouva son bagout quand, baguenaudant au son d’un bagad bigouden, le blondin pas blagueur lui offrit une bagouse.
Mais elle en perdit ses bigoudis quand le bègue lui sortit tout de go sa baguette, lui proposant un gang bang bigarré dans les bégonias avec ses copains brigadiers.
Bigre ! Pas bigleuse, Gabi, effarée par la bigamie bagarra comme un bouledogue.
Elle goba la godille glabre du gars et en fit de la bouillie.
Le brigand au braquemart broyé brailla un gloria et jura grand Dieu qu’il se garderait bien désormais de briguer pour les grâces des belles et des gueuses.
Gabi gagna en liberté et, moins godiche, se braqua contre les goujats et leurs gourdins et ne choisit plus de godelureaux.
Elle devint bi, prit goût à la gougnotte et aux girondes et fit à sa guise le choix de galants pour son giron.

Et alors ?
Ben, c’est bien comme ça !

 

                                                                         
                                                                                                                                              sb.avril 2006

                                                                                                                       

eT Je ReVieNS à
KeSKiyA présente

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16 juin 2006 5 16 /06 /juin /2006 16:43

Brèves et article du « DabeliouWallPaper -WWP» quotidien du midi Alphabékistan  (16/06/2006)

 

 

Brève :

Ce mardi, à 20 heures à la commandpréfecture de Doubleuvé, commémoration des vingt ans de l’exploitation du nucléaire dans notre pays. Le premier ministre Guo Véritas sera présent.

 

Brève :

En 1986, explosion de la centrale nucléaire de  Hachiji. Il faut noter qu’à cette époque quelques bronchites avaient été répertoriées dans la population environnante. Quelques goulées de sirop plus tard, il n’y paraissait plus rien.

 

 

Article :

 

 Depuis 1986, les rutabagas ont pris des dimensions inimaginables, mais cela n’a rien à voir avec le fait que l’Alphabékistan essaie d’en développer le commerce (à l’export) car déjà avant 1986, il ne connaissait que cette agriculture là.
Pour commémorer la formidable explosion de croissance des rutabagas qui s’est produite il y a vingt ans, le gouvernement de centre-extrême-droit de Go Véritas a décidé de la gratuité du sirop. Par ailleurs, Guo Véritas lui-même a annoncé l’implantation de trois nouvelles centrales nucléaires dans le quartier de Makhnas (ville de Effe) que notre pays voisin - et néanmoins ami dans lequel nous sommes enclavé et qui a promis de nous acheter de l’électricité à prix d’ami sans la moindre pression - souhaite nous permettre d’acquérir à moindre coût. Cette décision prise après un référendum effectué au sein même du parti de gouvernement a fait l’unanimité au parlement. Le premier ministre a déclaré : « Puisque nous le souhaitons tous, les travaux de destruction du Stade Makhnas et des H.L.U.M. du même quartier (Habitations à loyers ultra modérés) de la ville de Effe commenceront dès le premier juillet, date à laquelle les trois mille habitants de cette cité auront évacué les lieux. Je vous remercie.» Cette annonce a été chaleureusement applaudie par les journalistes présents.

 
              Qhu Lesh (Rédaction Nationale)

 

eT Je ReVieNS à
KeSKiyA présente

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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 17:02
Les aNeRiDaNNes (19)

QUAND ON ETAIT PETIT



Ha! La belle vie que l'enfance! Dans nos contrée bien sûr car il y a des enfants de par le monde qui eux savent à peine ce qu'est la vie, malheureusement. Mais arrêtons là le pessimisme, enfin la réalité et retournons dans nos souvenirs. J'imagine que tout comme moi vous avez noté cette évidence : plus on est petit et plus l'imaginaire est grand. Enfant on est persuadé que l'on peut tout faire, "impossible" n'existe pas! Avec une cape rouge on s'envole, avec une cape noire on est le roi de l'escrime, un arc nous transforme en défenseur des pauvres et une dînette fait d'infortunées petites filles de futures ménagères en puissance! Il n'y a rien de plus ridicule que ces jouets "pour faire comme les grands"! Bordel! L’enfance c'est unique : un trou, de la boue et un bâton pour faire de la bouillie et ça suffit. N'oubliez pas qu'ils ont l'imaginaire ces lutins!
Je me revoie encore courant dans le jardin, un bâton à la main, c'était après un épisode de Zorro (j'aimais bien) ; je me cachais derrière les rhododendrons (au grand dam de ma mère qui avait peur que je les casse) et j'attendais Tornado tout en fuyant les méchants (après leur avoir mis une branlée tout de même!). Comment j'étais sûre qu'il allait venir! Et il venait en plus! Tout est possible on vous dit! Bon il fallait que j'imite le hennissement (rien que ça ça faisait fuir les méchants) mais à quelle vitesse je galopais alors! Sautant par dessus les rhodos (là ma mère couvrait le hennissement en criant afin de m'encourager à ne pas recommencer). Halala!
L'enfance c'est aussi tous les petits plaisirs et petites bêtises possibles et inimaginables! On pourrait en faire une de ces listes rien qu'avec ça! Quelques exemples (je précise tout de suite que je ne suis pas impliquée à chaque fois) :

1/ Récupérer les chewing-gums usagés aux endroits divers et variés où ils ont été semés par leur premier mâcheur. Les endroits : par terre, sous la table de classe, par terre, derrière la gouttière, par terre.

2/ Etant donné que le chewing-gum en question n'a plus beaucoup de goût : l'enrouler autour d'un morceau de sucre et le remettre dans la bouche, en fondant le sucre va lui redonner toute sa saveur.

3/ Péter, roter juste pour rigoler.

4/ Faire peur au chien ou lui faire croire qu'un étranger débarque à la maison. Pour cela on se déguise avec une vieille veste à papa qui traîne à la cave, ses grosses bottes, on met un voile voire un torchon sur la tête et on se pointe en parlant d'une "grosse" voix. Le chien il gueule deux secondes et il reconnaît vite l'odeur donc tout à coup il se désintéresse de la "proie". C'est du réchauffé ça ne le tente pas. Et pis nous on est tout fier : le chien il a fait "wouah! wouah!" Un rien je vous dis!

5/ FAIRE DES CABANES : le pied! C’est un des must quand on est lutin! Elles n'ont pas besoin d'être grandes car on peut se glisser partout. A l'intérieur : dans le lit en attachant le couvre-lit aux extrémités des montants, sous la table, dans le garage avec les contre-plaqués qui traînent (oui je sais il y a plein de trucs qui traînent à la cave, c'est pire qu'au grenier!). Le mieux ça reste DEHORS ! Dans le jardin, toujours avec les mêmes contre-plaqués mais là c'est dehors! Rien à voir! C'est encore mieux si il pleut car elle sert vraiment. Toutefois, un petit conseil aux lutins d'aujourd'hui : une fois à l'intérieur de la cabane évitez les mouvements brusques! C'est pas solide une cabane de lutins! Sinon le top du top c'est la cabane dans les bois! Tous les outils sont à portée de main : de la mousse et des branches pour le toit, de l'herbe sèche pour la couverture de sol, l'idéal en somme. C'est vrai qu'il y a davantage de bestioles à grouiller partout mais il faut savoir partager son espace vital!

6/ Piquer des bonbons et des gâteaux dans le dos des parents. Je me rappelle on faisait souvent ça chez ma cousine. Ses parents laissaient les "stocks" dans un vieux buffet au garage. Il n'y avait pas un meilleur endroit possible : facile d'accès, peu gardé, offrant une grande aisance de fuite. Le pire c'est qu'après avoir chipée un paquet de gâteaux on se cachait derrière la haie du jardin pour les boulotter. Le derrière de la haie en question donnait en plein sur la route! Donc même si ses parents ne nous voyaient pas profiter de notre méfait, ils étaient des dizaines d'automobilistes à le faire à leur place! (Mais ça va ils n'ont pas trop caftés!)

7/ Jouer à cache-cache : ce n'est pas si simple le cache-cache, il faut une certaine maturité aux lutins pour en comprendre le principe. A 5 ans ma nièce commence à cerner les règles, elle ne dit plus "On joue à cache-cache? Bon tu regardes pas je vais me cacher derrière le canapé!". Malgré tout elle accepte toujours mal d'être découverte et de ne pas découvrir si c'est elle qui cherche. Moi ça va. Ainsi, on peut faire une moyenne entre nos deux âges pour arriver à trouver cette maturité : 5 + 25 (c'est pour faire un compte rond) = 30 ; 30/2 = 15! 15 ans est donc l'âge de maturité pour cache cacher!

8/ Courir, crier, faire chier les grands.

9/ Les batailles d'eau : l'été quand il fait bien chaud quel bonheur! En petite culotte dans le jardin, tous à se courir après et à se jeter de l'eau dessus par tous les moyens : en la recrachant, en l'expédiant d'une vieille seringue en plastique, en tirant avec un pistolet à eau...Si on s'amusait à ce jeu à nos âges ça serait vu d'un autre oeil. Vous imaginez : courir en petite culotte dans le jardin avec un forcené aux fesses tenant une grosse seringue à la main et hurlant "tu feras moins la maligne quand tu seras toute mouillée!" Ouais d'un autre oeil c'est certain!

10/ Réclamer des sucreries au supermarché : "maman, j'ai droit des bonbons?" "Non!" "Pourquoi?" "Mémé t'en donne assez comme ça!" "Mais j'ai tout mangé déjà" "Et après tu vas encore dire que t'as mal au dent!" "J'ai pas mal là" "si t'en manges t'auras mal" "juste une sucette alors!" "Non c'est non!"...


Ceci m'amène à établir une autre liste, bien plus triste, que dis-je? Dramatique! Et oui les lutins ont une sensibilité exacerbée et les mauvaises choses de la vie restent ancrées en eux à tout jamais! Le musée des horreurs :

a/ La rage de dents (ce n'est pas propre aux lutins mais si ça arrive à l'âge lutin c'est encore plus horrible!) : non seulement ça fait super méga mal mais en sus ça signifie : UNE VISITE CHEZ LE DENTISTE !!!!! Sachez que pour les lutins le dentiste représente le mal absolu, Satan dans toute sa splendeur avec tous les instruments de torture appropriés : la fraise et tous les trucs qui vibrent, creusent, raclent, vrombissent. Mon dieu! Rien que d'y penser j'ai des sueurs froides!

b/ La piscine : là c'est perso ok, mais c'est dû au fait que je n'aimais vraiment pas ça! Les profs sont fous, ils seraient prêts à te noyer pour t'apprendre à nager. Ouais ben moi ils m'ont pas eue! Je sais toujours pas, na!

c/ L'école : ou plutôt aller à l'école. A la limite une fois que tu y es tu subis, mais y aller alors, quelle galère! C'est comme cette blague "deux petits garçons se rendent à l'école à pied, ils voient un panneau attention école : ralentir, l'un des deux dit alors ils ne croient tout de même pas qu'on y va en courant!"

d/ La bouffe dégueulasse : soupe aux poireaux, carottes râpées, choux de Bruxelles, épinards, viande! Ça a un goût de chiotte et on te dit que c'est bon pour ta santé! Un non-sens total pour un lutin en bas âge!

e/ Le dimanche soir : no comment!

f/ Les jeux qui finissent mal : par une chute le plus souvent. Exemple : avec ma cousine (et oui toujours la même, quelle chipie celle-là!) on aimait bien jouer dans les bois. Une fois on avait découvert un truc extra : une liane autour d'une grosse souche. Tu t'élançais d'un côté à la manière de Tarzan et zou! Tu faisais tout le tour de la souche! Trop génial! Enfin pas pour moi : je faisais un quart de tour tout au plus à chaque essor. Je jalousais ma cousine qui telle Jane fendait les airs et devenait ainsi reine de la jungle. Je lui demandais donc sa technique pour faire aussi bien. Et là d'un ton professoral elle m'explique tout, se met en place : "tu serres bien la liane en hauteur et tu prends beaucoup d'élan et là..." CRAC ! VLAN ! Sur les fesses! Quelle belle leçon, je m'en souviens encore! Ses fesses vont bien merci.

g/ La fin de l'enfance : la prise de conscience de ce qui nous entoure. Une chose est certaine rien n'est blanc! Tout vire plutôt vers le gris voire gris foncé noir et il y a beaucoup de noir.


Mais il nous reste nos souvenirs : qu'est-ce qu'on a pu se marrer quand même quand on était lutins!!



Une ancienne lutine 


 

 

                                                                                                  eT Je ReVieNS à KeSKiyA présente

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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 10:51

Le rêve de Rico

 
Un ver sur le trottoir, écrasé par une botte en caoutchouc

 
Des vers libres, comme Rico sur son trottoir,
Des vers « délires », comme Rico sur son trottoir
Un verre sur le trottoir, un verre à eau pour le pourboire
Qu’on lui jette
Un vert comme la volée de bois qu’on lui jette
Un verre sur le trottoir, un verre armé pour résister
Il offre un verre, il a tout pour plaire
Un verre sur le trottoir, un verre à pied entendons nous
 

Faire des vers sur le trottoir
 

Un Vert en ville, il passe, à pieds bien entendu
Un Vert vient boire un verre en ville ; à quoi tu vois ça ?
Il passe sur son trottoir et Rico parle encore de politique
Plus peur, il n’est plus vert de peur
 

Un verre de plus, un verre de plus, plus, et il voit encore
 

Un vair sur le trottoir, une chaussure entre la limousine et la salle de bal
Elle est en pleurs, la princesse d’Auvers
Un ver luisant, un vers reluisant, un verre sans Louise, la princesse ?
Un ver à soie, Auvers-sur-Oise, un vers à soi, un verre avec lui ?
Elle est là
A prendre un verre sur le trottoir, un verre bullé par le souffleur, un verre soufflé pour les bulleurs
Un verre de vin à bulles, Rico dans sa bulle
 

C’est la nuit ; un Vert  sur le trottoir vert-de-gris ; il repasse ; les chats s’ennuient
 

Un verre correcteur, pour voir Louise sur le trottoir, nue comme un ver
Un verre de contact, prendre contact sur le trottoir
Il y est allé, il s’est mû comme un ver
 

Rico
Comme un ver solitaire, un ténia
Un ver africain, du Kenya
 

Un vers de roi, ses yeux verts dans ses yeux vairons,
Un verre de trop
Rico a maintenant l’œil du vairon, petit, tout petit
Plus de trottoir
 

Des vers blancs, un vert anglais, un verre en glaise
Un « vers » pour orienter Louise

 
Le vair pour son blason, son blason de roi, encore un verre pour son blase
Un vers signé de son blaze
 

Un vert haricot, un vers à Rico, le verre de Rico,
Un verre de porto, un verre de Porto Rico, le verre de porto de Rico
Un ver cuit, vert-cuit
Rico est seul, il est cuit
 

 
Elle s’émeut après un verre,
Il se dit : « tu m’émeus j’en suis vert »
Il a encore rêvé ; elle s’est évanouie
Un rêve de trop
 

Sur son trottoir il se meurt.

                                                                    sb.avril 2006


 


                                                                                                 eT Je ReVieNS à KeSKiyA présente

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