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28 septembre 2005 3 28 /09 /septembre /2005 00:00

Commissariat d’Interpellation Locale de la Ville de Doubleuvé


N°: 10 587
                               

M.BIC
Agent d'empiètement chef
Commissariat d'Interpellation Locale                                                                                        

A

M.RIN
Son chef un peu supérieur                               

                              



Doubleuvé, le 19/09/2005                             

                                                                                                                           


-Procès verbal et dactylographié d’incident intervenu entre un individu identifié ci-dessous et une guide touristique dans l’escalier jouxtant l’impasse Mme Claude, d’après les dires de l’agent affecté au Contrôle du Travail Temporaire à Temps Partiel Limité et Réduit Intercommunal de Doubleuvé (CTTTPLRIW),  NUY  Tiburce, le 19/09/2005.

          Ce jour, dans l’escalier jouxtant l’impasse Mme Claude, à 5h10, un individu à dans un premier temps insulté  Mlle SKI Aimée (résidant 3055 avenue du p’tit chemin de terre à Doubleuvé), guide touristique faisant visiter le quartier hot de la ville à un groupe de touristes de la Ville de Effe, car elle observait ce jeune homme qui manifestement s’apprêtait à voler dans les sacs des mamies qu’elle accompagnait.

          L’individu en question voyant que l’accompagnatrice n’était pas intimidée, excédé, lui alors indubitablement grimacé au visage, effrayant et faisant ainsi choir sa victime dans l’escalier. Dans sa fuite ventre à terre il en a oublié son sac contenant sa carte d’identité, ainsi que des « Rutabagas d’origine de Doubleuvé contrôlée »  sûrement dérobés chez M.MARIE Jan ou dans les sacs à main de ses différentes victimes touristiques du troisième âge.

          Mlle SKI a immédiatement été secourue par les pompiers zingueurs, avant d’aller déposer une plainte sur le FormulairadéquaT (FT0010.45) au commissariat d’intervention locale comme le lui a conseillé l’agent témoin pas de Jéhova.
                     
          Après examen de la photographie de dos (comme l'éxige la nouvelle réglementation) de la carte d’identité de l’agresseur (M. ACV Vas), je l’ai formellement identifié comme faisant partie des nombreux pickpockets spécialisés dans les rutabagas qui sévissent à Doubleuvé depuis plusieurs années.
                 
         Ce procès verbal est établi afin que la guide puisse se faire rembourser le grimaçologue, et pour que les mamies nocturnes puissent récupérer leurs rutabagas après l’expertise pickpocketologique.

 

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00
Hélènébibisemarient

Avertissement : D’avance, je tiens à présenter mes excuses à ceux qui ne vont pas tout comprendre, car  pour piger ce que je vais dire, il faut vraiment avoir connu Hélène et Bibi.



Vous le croirez ou non : La légende de Bibi
Episode Prem’s




Vous le croirez ou non mais c’est moi qui détiens la vérité sur la vie de Hélène et Bibi, en tous cas sur celle de Bibi ; et comme je suis l’un des témoins de Bibi à son mariage, je ne peux pas vous laisser dans l’ignorance, en ce qui concerne  certains points :

Allons-y !


Ils ont l’air jeune, Hélène et Bibi ; presque aussi jeune que leurs deux charmantes filles. Vous qui les connaissez, Ne me dites pas que vous ne l’avez pas remarqué ! Les autres, je vais vous expliquer…
En fait, en ce qui concerne Bibi, il ne doit pas avoir l’age qu’il annonce officiellement. Pour vous en convaincre, je vais vous conter quelques parties   de ce que certains nomment : « La légende de Bibi .» (je ne serais bien sur pas exhaustif, il vous faudrait me lire pendant de longues journées et je ne suis pas sur que vous soyez là pour ça, …., si ?).



Tout petit, Bibi était déjà chauffeur routier, et Hélène était déjà blonde. Ils vivent ensemble depuis 20 ans mais ils se connaissent depuis presque toujours. Enfin, ça n’est pas tout à fait vrai, et vous le comprendrez quand je vous aurais dévoilé leur secret, mais ça se sera pour plus tard.

Commençons par le début, ou par ce que l’on croit être le début, car la vrai date de naissance de Bibi, personne ne la connaît. Il dit donc qu’il a le même age que moi ; Vous en douterez vous aussi quand vous saurez ce qu’il a vécu, ou au moins ce qu’en dit la légende.


On dit tout et n’importe quoi sur Bibi :

Certains disent que c’est lui qui a inventé le semi-remorque le jour ou, s’apercevant que sa 4L ne pouvait contenir que 12 personnes, il décida d’y accoler une remorque, mais je vous assure que c’est une connerie ; Bibi a inventé le semi-remorque bien avant ça  car quand on était petit on en voyait déjà  sur les routes, et même Io, mon frère, il en a toujours vu des semi-remorques, et vu son age…
 
Ce qui est vrai, par contre, c’est que Bibi a inventé la « 4L transport en commun », et avec ça, il a inventé la gratuité pour les moins de 25 ans, on avait tous moins de 25 ans, et les toilettes à bord avec évacuation directe par la fenêtre, Yann a testé le premier, d’autres ont suivi.
Un peu plus tard, il créa le « Bibi Tour Operator », qui proposait entre autres :

-des circuits nocturnes en tout genre, visite de parkings de discothèques, bars, ports et plages de la région,
-des parcours à thèmes, dont le plus marquant fut, et Bibi s’en souvient bien, du thème: « Libérez les vaches qui sont enfermées dans les champs ! ! ! » avec visite de champs de vaches.

La petite entreprise se dota d’une Datsun pour les déplacements vers les concerts, puis plus tard pour le club « cross dans le champ derrière ».

Le siège de la société « Bibi Tour Operator » se trouvait à l’époque à Quililen, ou les meilleurs clients se retrouvaient pour prendre quelques collations, cubis de l’amitié, fûts dînatoires, etc.
Pour les très bons clients il y avait même le gîte  et l’Alka selzer, appeler localement « Raide and breakfast. »
La société marchait bien et même peut-être trop bien.  D’ailleurs, à cette époque et pour éviter d’être trop sollicité, Bibi prit un pseudo, Bubu, qu’il n’utilise plus aujourd’hui.

Mais Bibi Inventeur, c’est aussi et surtout ce qui suit ;

(A SUIVRE)

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00
Ornithodéclinons (tant et plus)

Noms d’oiseaux

Ensembles les étourneaux
En hiver prospèrent

Pépient les hirondeaux
Les nuits printanières

« Ca y est il en remet une couche
Et en plus il croit qu’il touche ! »

Pigeons rabougris
Dans les rues de Paris
 
Cherchant de la bectance
Pour se remplir la panse

Mais vous me direz
« La rime ne convient point
Les oiseaux ont un gésier »
Et je vous répondrai Foin !

Laissez-moi donc tranquille
J’écris, je donne le sens
Et même si vous étiez mille
Sachez que je m’en balance

Revenons à nos oiselles
A nos fines tourterelles

A nos petites hirondelles
Sur leurs petits perchoirs
Sous leurs petites ombrelles
« Ca je ne peux pas le croire »

Et ce gros corbeau vantard
Dans son vol au-dessus des hangars
Effrayant félins et moutards
Provoquant le retour du chat noir


« Un peu léger ton poème
Allez mets-le à la corbeille
Tes rimes n’importe comment tu sèmes
T’as même pas utilisé le mot corneille »

Taisez-vous donc j’enrage
Si c’est comme ça j’en ajoute une page

Ca y est vous m’avez énervé
Cessez donc de me contredire
Si je veux j’écris cent pieds
Toujours comme ces mouettes à médire

Je vois bien, vous me prenez pour un ‘on
Je ne vous parlerai donc pas du héron
De toutes façons, lui ne parle pas non plus
Si j’ose dire vous l’avez donc dans le ‘ul

« Pourquoi tant de vulgarité ? »
Parce que vous devez le mériter

On ne peut plus écrire tranquille
Ca c’est quand même un peu fort
Même sur les oiseaux de la ville
Allez j’arrête, c’est mort

Pourtant je sais que avez tort
C’est bien là mon triste sort.
 

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20 septembre 2005 2 20 /09 /septembre /2005 00:00
Commissariat d’Interpellation Locale de la Ville de Doubleuvé


     N°:10 336    
 


B.SILL
Agent d'empiètement
Commissariat d'Interpellation Locale                                                        
A            

SONCH.F

Son chef Supérieur
  
                                                     



A Doubleuvé, le 6 août 2005                                                        


Procès verbal dactylographié d’incident survenu entre M.PROV Gustin (agent vacataire de surveillance des déambulations  trottoirdières de pause sandwich de nuit) et un individu de type indéterminé dont la taille approximative suit.

    A 1h33, Madame REZ Mastine, responsable adjointe des agents affectés au contrôle du Travail Temporaire à Temps Partiel Limité et Réduit Intercommunal de Doubleuvé (CTTTPLRID) ce jour, contacte Madame DABLET (Agent sous chef d’encadrement de petite proximité du comté du P’tit bourg) pour lui signaler que l’agent vacataire de pause sandwich de nuit Monsieur PROV s’est fait agresser entre 1h02 et 1h04 par un homme alors qu’il était assis au poste situé entre les trottoirs de chez M.ROSE  (gérant du magasin de gros-demi-gros-détail-inter quartier de lessive liquide et eau de Javel en poudre) et celui de Mme ARPRER   (Détaillant de produit anti-moustique-mouche-tique-puce-tache) sis au 2857 ter du Boulevard Oui-Oui et la voiture jaune .

 L’individu de type indéterminé, car il faisait nuit et le soleil n’était pas la mais la lune etc., lui a collé sur le tibia droit un chewing-gum rose n’ayant plus aucun goût lui ccasionnant une gêne ainsi que la dégradation de son bas de pantalon ourlé. L’homme s’est immédiatement sauvé en direction de la rue du Club des Cinq en courant tant et plus.

 M. PROV, peu habitué à son travail à ce poste qu’il occupe depuis 54 mois seulement à raison de 15 minutes de travail toutes les deux semaines, sous l’effet de la surprise n’a pu voir son agresseur que de dos. Il peut seulement dire, je le cite, «il se pourrait bien qu’il mesure vers 1 mètre 54 et demi, et il paraissait être seul ».

Sous le choc, M. PROV n’a pas eu la présence d’esprit d’alerter ses collègues. Il n’en a parlé à Madame REZ que vers 1h16, son service terminé, quand il a constaté que ses poils de jambe le tiraillaient.
 

Madame DABLET  (Agent sous chef d’encadrement de petite proximité du comté du P’tit bourg), sachant que le vacataire de pause sandwich était blessé, lui a conseillé de se rendre immédiatement à l’infirmerie-prison du Commissariat d’Interpellation puis de passer au Bureau Administratif des Agents Vacataires de Pause Tous Services Confondus (BAAVPTSC) afin de faire une déclaration d’agression à l’arme collante sur l’imprimé adéquat (le DAAC).
 Elle a tout de suite informé l’équipe des Intervenants sur Individus Malfaisants rattachée au quartier afin de lancer les recherches).


Madame DABLET m’a contacté ce jour en pleine nuit (1h42) afin que j’établisse ce procès verbal, pour que M.PROV puisse faire valoir ses droits à remboursement dépilatoire.

Je l’établis aussi afin de récupérer la nuit et la matinée qu’il m’a fallut pour constituer ce même PV.








                            

 

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17 septembre 2005 6 17 /09 /septembre /2005 00:00
Ornithodéclinons (2) :  (rap)
 
 
Le blues des piafs de Paname
 
Par centaines - les zosieaux
Rassemblés - pas très tôt
Sur les arbres - les étourneaux
Dans le froid - de l’hiver
Et c’est pas - des piverts
Tous le soir - dans les squares
Des nuées - de piaillards
 
 
C’que c’est chiant - ces pépiements
Bien boulant - au printemps
Pendant la nuit
Ca suffit
D’hirondeaux - p’tits nouveaux
En stéréo - ces p’tits salauds
D’hirondelles Quelles crécelles
Dans leur nid
sur le pignon
 
Et ces pigeons
Tout Défraîchis
 
Si elle avait eu - la rage
‘rait-elle frimé - davantage 
D’vant son lugubre - ramage
(bis)
 
Dans les ruelles
Ces tourterelles
En souffrance
Recherchent leur - pitance
 
Au plumage - pas reluisant
Sur leur perchoir - c’est pas r’posant
 
Et la chatte - détalant
D’vant l’corbac – tout craillant
sur le toit - juste en face
La féline - perdant sa grâce
 
Si elle avait eu - la rage
‘rait-elle frimé - davantage 
D’vant son lugubre – ramage
(bis)
 
Et ces mouettes - sur la Seine
A s’égosiller – m’font d’la peine
Elles n’sont plus - très rieuses
Non vraiment - des emmerdeuses
En quittant – l’bord de mer 
Z’étaient total - vénères
Espèce de - braillardes
Sont vraiment dev’nues - ‘pillardes’
 
Et bien plus - étonnant
Et pas très - réjouissant
Ce héron - haut perché
sur sa grande - cheminée
Ca en plein - Paname
‘K. pour lui - c’est l’drame
L’est muet - Egaré 
Complètement - barré
 
On en voit - encore
‘coute un peu - la ville
Elle abrite en - son fort
Un paquet de vo – latiles
 
Si elle avait eu - la rage
‘rait-elle frimé - davantage 
D’vant son lugubre – ramage
(ter)
 
 
 

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13 septembre 2005 2 13 /09 /septembre /2005 00:00
Les aNeRiDaNNes (9):


LA LOI MATHEMATIQUE


Il existe de ces lois qui ne connaissent aucune exception. Par exemple, prenez A et S (les as si vous préférez! cela permettra à ces deux aimables et superbes jeunes filles de garder leur tranquille anonymat) et mettez les dans une voiture, de préférence une des leurs pour ne pas fausser l'expérience. Maintenant choisissez une destination quelconque mais pas à plus de 200 kilomètres, après tout on ne leur demande pas l'impossible! quoique...enfin bref. Voilà, vous avez désigné le lieu où elles doivent se rendre, munissez-les d'une carte de la région (vous savez une de ces cartes où sont répertorié tous les Intermarché de France et de Navarre) ; Non, à bien y réfléchir dotez-les d'une carte IGN. Oh! et puis pourquoi je m'embête à faire la différence, de toute façon le résultat sera le même!

Les voici fin prêtes, le dernier pipi est fait, on a bien regardé dans le sac à mains si tout y est, on a étudié le parcours sur la carte, on peut donc y aller, c'est parti! Notez tout de même que les as se rendent à cet endroit pour la première fois. Et là commence l'aventure avec un grand A, vous savez cette histoire pleine de péripéties, qui se déroule dans des espaces sauvages, des places aux noms exotiques qui n'existent pas sur les cartes (en tout cas pas sur celles des Intermarché!) et où on croise toutes sortes de créatures infernales et merveilleuses.
En effet, bien qu'ayant déterminé leur itinéraire à l'avance les as s'en écartent inexorablement au fil des mètres. Elles ne peuvent rien y faire c'est LA LOI MATHEMATIQUE!!!! Une véritable tragédie qu'elles ne peuvent surpasser. Ainsi, les a t'on aperçues au fin fond d'une carrière, perdues sur les chemins boueux :

- A : " On a du se gourer non?"
- S : " Ben ça n'a pas l'air de redevenir une route!"
- A : " On fait demi-tour?"
- S : " Ça serait préférable!"

...dans divers tournants et courbes de routes appartenant à des contrées à l'appellation étrange tel Trefrin, Croissant-Bouillet, Lanvaudan et d'autres que l'on n'a pas pu relever :

- S : " Il y a un panneau là-bas, tu regardes bien quand on passe devant, moi je conduis."
- A : " Ok, je vais essayer."

0,000000000001 seconde plus tard :

- S : " Alors c'était écrit quoi?"
- A : " Je sais pas, j'ai pas eu le temps de voir!"

A ce moment le mystère s'épaissit, elles sont sur le territoire sans nom, ce terrible endroit où chaque virage cache un autre virage, où les chemins se croisent et s'arrêtent puis reprennent ailleurs, c'est le dédale maudit! maudit! maudit! Déjà le vrombissement du moteur de la clio s'égare et revient porté par l'écho (Clio n'est-elle pas la muse de l'Histoire et de la Poésie épique?)
Cependant, la loi est impitoyable quant au chemin à suivre mais elle reste juste dans le sens ou toujours les as arrivent à destination. Elle les trouble seulement assez pour les écarter du droit chemin :

- A : " C'est tout droit là, non?"
- S : " euh...t'es sûr?"

...direction tout droit (il est ici question de l'orientation prise pas du bled, je sais qu'il existe des noms bizarres mais faut pas exagérer!)

- A : " Putain! mais d'où ils sortent ces cons!"
- S : " Euh....en fait je crois que t'es passée à travers un parking, eux ils ont juste pris la bonne route!"
- A : " Y'avait un parking? C'est mal foutu ici aussi!"


Ainsi donc la loi mathématique :

A+S+voiture / destination = destination +
t / d (CQFD)

t = unité de temps perdu à se perdre
d=dimensions explorées lors de l'égarement


Si vous êtes observateurs vous aurez noté que la destination peut s'annuler. Et bien oui! Après tout est-ce vraiment d'arriver qui compte?
(oui évidemment si vous n'avez pas prévu de rations alimentaires et d'eau potable pour plusieurs jours) ou n'est-ce pas plutôt le plaisir, le temps enrichi de ces découvertes inattendues qui importent?


 

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