22 septembre 2005
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Ornithodéclinons (tant et plus)
Noms d’oiseaux
Ensembles les étourneaux
En hiver prospèrent
Pépient les hirondeaux
Les nuits printanières
« Ca y est il en remet une couche
Et en plus il croit qu’il touche ! »
Pigeons rabougris
Dans les rues de Paris
Cherchant de la bectance
Pour se remplir la panse
Mais vous me direz
« La rime ne convient point
Les oiseaux ont un gésier »
Et je vous répondrai Foin !
Laissez-moi donc tranquille
J’écris, je donne le sens
Et même si vous étiez mille
Sachez que je m’en balance
Revenons à nos oiselles
A nos fines tourterelles
A nos petites hirondelles
Sur leurs petits perchoirs
Sous leurs petites ombrelles
« Ca je ne peux pas le croire »
Et ce gros corbeau vantard
Dans son vol au-dessus des hangars
Effrayant félins et moutards
Provoquant le retour du chat noir
« Un peu léger ton poème
Allez mets-le à la corbeille
Tes rimes n’importe comment tu sèmes
T’as même pas utilisé le mot corneille »
Taisez-vous donc j’enrage
Si c’est comme ça j’en ajoute une page
Ca y est vous m’avez énervé
Cessez donc de me contredire
Si je veux j’écris cent pieds
Toujours comme ces mouettes à médire
Je vois bien, vous me prenez pour un ‘on
Je ne vous parlerai donc pas du héron
De toutes façons, lui ne parle pas non plus
Si j’ose dire vous l’avez donc dans le ‘ul
« Pourquoi tant de vulgarité ? »
Parce que vous devez le mériter
On ne peut plus écrire tranquille
Ca c’est quand même un peu fort
Même sur les oiseaux de la ville
Allez j’arrête, c’est mort
Pourtant je sais que avez tort
C’est bien là mon triste sort.
Noms d’oiseaux
Ensembles les étourneaux
En hiver prospèrent
Pépient les hirondeaux
Les nuits printanières
« Ca y est il en remet une couche
Et en plus il croit qu’il touche ! »
Pigeons rabougris
Dans les rues de Paris
Cherchant de la bectance
Pour se remplir la panse
Mais vous me direz
« La rime ne convient point
Les oiseaux ont un gésier »
Et je vous répondrai Foin !
Laissez-moi donc tranquille
J’écris, je donne le sens
Et même si vous étiez mille
Sachez que je m’en balance
Revenons à nos oiselles
A nos fines tourterelles
A nos petites hirondelles
Sur leurs petits perchoirs
Sous leurs petites ombrelles
« Ca je ne peux pas le croire »
Et ce gros corbeau vantard
Dans son vol au-dessus des hangars
Effrayant félins et moutards
Provoquant le retour du chat noir
« Un peu léger ton poème
Allez mets-le à la corbeille
Tes rimes n’importe comment tu sèmes
T’as même pas utilisé le mot corneille »
Taisez-vous donc j’enrage
Si c’est comme ça j’en ajoute une page
Ca y est vous m’avez énervé
Cessez donc de me contredire
Si je veux j’écris cent pieds
Toujours comme ces mouettes à médire
Je vois bien, vous me prenez pour un ‘on
Je ne vous parlerai donc pas du héron
De toutes façons, lui ne parle pas non plus
Si j’ose dire vous l’avez donc dans le ‘ul
« Pourquoi tant de vulgarité ? »
Parce que vous devez le mériter
On ne peut plus écrire tranquille
Ca c’est quand même un peu fort
Même sur les oiseaux de la ville
Allez j’arrête, c’est mort
Pourtant je sais que avez tort
C’est bien là mon triste sort.