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8 septembre 2005 4 08 /09 /septembre /2005 00:00
Ornithodéclinons (1) : (Poème)
 
 
Parigots, les oiseaux ?
 
Ces rassemblements vespéraux
Par centaines sur les arbres des étourneaux
A la fin de l’hiver dans quelques squares
Des nuées de volatiles ‘piaillards’
Ou ces pépiements durant les nuits printanières
D’hirondeaux, hirondelles ‘nouveau-nées’, dit petit Robert,
Du nid, sur le pignon, collé sous les faîtières.
 
Ces tristes pigeons défraîchis errant dans les ruelles
A la recherche d’une maigre pitance, ces tourterelles
Fines et majestueuses au plumage reluisant
Sur quelques perchoirs tranquilles se reposant.
 
Le chat détalant sur le toit d’en face
A toutes pattes, féline perdant sa grâce
Devant un corbeau craillant, lugubre ramage,
Devant une corneille aurait-elle frimé davantage ?
 
Et puis ces mouettes sur la Seine tout au long,
A s’égosiller sont-elles heureuses
Au Louvre sur les hauts pavillons ?
Non, elles ne sont plus rieuses
En quittant les bords de mer,de braillardes
Sont-elles vraiment devenues ‘pillardes’ ?
 
Plus étonnant enfin, ce héron perché
En plein Paris sur une grande cheminée
Muet, lui ! Egaré ?
 
On s’aperçoit encore
En écoutant un peu la ville
Qu’elle abrite en son fort
Des milliers de volatiles.
 

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